De l’imaginaire musical créatif à sa conversion dans un macro-timbre continu-discontinu proche de la réalité
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De l’imaginaire musical créatif à sa conversion dans un macro-timbre continu-discontinu proche de la réalité
Colloque International : De Xenakis à nos jours : Le Continuum et son développement en musique et en architecture
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La recherche de nouvelles reponses théoriques implique ici une exigence : laisser en déhors les langages musicaux – ainsi que leurs codifications – pour nous rapprocher d’une substance essentielle en création musicale, la perception des fantasmes libres de l’imaginaire creatif. Ce domaine encourage l’interpretation des signaux envoyées par les sens, une expérience privée qui, dans le contexte présent, demande de ne pas aborder les aspects émmotionels et affectifs. Il est charactéristique du phénomène de perception que ses signaux ne soient seulement auditives mais qui se manifestent dans la mixture propre de la synesthésie, un aspect à prendre en considération si l’on accepte que la pauvreté qui charactérise nos descriptions auditives ne cesse de s’appuyer dans d’autres sens – clair, sombre,… lise, rugueux,… doux, picant… –. Pour mieux se rapprocher de l’imaginaire musical il faut, d’abord, saisir la façon de se mouvoir de sa matière – information essentielle qui permet l’adoption des rythmes de la synesthésie, puis, que même étant irréel l’imaginaire ses représentations sensorielles maintiennent une étroite relation avec la réalité par leur référence aux états physiques de la matière – gaz, liquide, magma, solide –. Mouvement et état matériel hypothétique deviennent un référant physique pour que l’interprétation sensorielle des fantasmes puisse mieux les convertir à la réalité. La conversión a par but que toute donnée sensorielle, auditive ou pas, trouve une équivalence arbitraire aussi bien que approximative à des données musicales. La saisie de l’information physique contenue dans les fantasmes peut provenir, parmis d’autres, de la narration verbale ou de l’enregistrement graphique de la vitesse de changement de chaque aspect dynamique décélé dans l’imaginaire. Ces données servent de base pour reussir leur conversion dans un macro-timbre vocal ou instrumental, équivalent à la synthèse de l’ensemble des composantes chrono-acoustiques de la matière de la musique – rythme, son et espace – dans des structures de type continu ou discontinu. Le macro-timbre est un corps musical simple ou riche en information qui réponds à la nécessité de rivaliser avec les synthèses produites par les technologies musicales modernes.
La recherche de nouvelles reponses théoriques implique ici une exigence : laisser en déhors les langages musicaux – ainsi que leurs codifications – pour nous rapprocher d’une substance essentielle en création musicale, la perception des fantasmes libres de l’imaginaire creatif. Ce domaine encourage l’interpretation des signaux envoyées par les sens, une expérience privée qui, dans le contexte présent, demande de ne pas aborder les aspects émmotionels et affectifs. Il est charactéristique du phénomène de perception que ses signaux ne soient seulement auditives mais qui se manifestent dans la mixture propre de la synesthésie, un aspect à prendre en considération si l’on accepte que la pauvreté qui charactérise nos descriptions auditives ne cesse de s’appuyer dans d’autres sens – clair, sombre,… lise, rugueux,… doux, picant… –. Pour mieux se rapprocher de l’imaginaire musical il faut, d’abord, saisir la façon de se mouvoir de sa matière – information essentielle qui permet l’adoption des rythmes de la synesthésie, puis, que même étant irréel l’imaginaire ses représentations sensorielles maintiennent une étroite relation avec la réalité par leur référence aux états physiques de la matière – gaz, liquide, magma, solide –. Mouvement et état matériel hypothétique deviennent un référant physique pour que l’interprétation sensorielle des fantasmes puisse mieux les convertir à la réalité. La conversión a par but que toute donnée sensorielle, auditive ou pas, trouve une équivalence arbitraire aussi bien que approximative à des données musicales. La saisie de l’information physique contenue dans les fantasmes peut provenir, parmis d’autres, de la narration verbale ou de l’enregistrement graphique de la vitesse de changement de chaque aspect dynamique décélé dans l’imaginaire. Ces données servent de base pour reussir leur conversion dans un macro-timbre vocal ou instrumental, équivalent à la synthèse de l’ensemble des composantes chrono-acoustiques de la matière de la musique – rythme, son et espace – dans des structures de type continu ou discontinu. Le macro-timbre est un corps musical simple ou riche en information qui réponds à la nécessité de rivaliser avec les synthèses produites par les technologies musicales modernes.
Source
Un fichier numérique uniquement
Date
2015-11-03
Éditeur
Centre Iannis Xenakis
École nationale supérieure d'architecture de Normandie (Darnétal, Seine-Maritime)
Université de Rouen
European University of Cyprus
University of Cyprus
Droits
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International
Format
Fichier vidéo numérique, .mp4
Type
moving image
Durée
57 minutes 12 seconds
Collection
Citer ce document
Estrada, Julio (1943-....). Conférencier et École nationale supérieure d'architecture de Normandie (Darnétal, Seine-Maritime), “De l’imaginaire musical créatif à sa conversion dans un macro-timbre continu-discontinu proche de la réalité,” Centre Iannis Xenakis., consulté le 10 décembre 2024, https://centre-iannis-xenakis.org/items/show/4087.
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